Reprendre une formation d’aide à domicile après 24 ans dans la restauration
J’ai commencé dans la restauration en 1996, sans diplôme. En 2010, j’ai obtenu mon CAP cuisine et je suis devenu chef cuisinier. J’étais très heureux de mon travail, j’ai fait une belle carrière mais en bossant les weekends et les soirs je n’avais pas de vie familiale.
En 2020, avec la crise du Covid j’ai perdu mon emploi. Le secteur de la restauration était en crise alors j’ai entamé une reconversion.
Dans ma vie, l’humain a toujours eu une place centrale : en tant que cuisinier j’aimais beaucoup le contact avec les autres et j’ai été bénévole auprès de personnes en situation de handicap. C’est donc assez naturellement que j’ai été attiré par le service à la personne.
En octobre 2020, j’ai intégré un service d’aide à domicile qui m’a donné quelques bases. J’y ai découvert le métier d’auxiliaire de vie sociale mais, rapidement, j’ai ressenti le besoin d’avoir une formation plus conséquente.
Depuis mars, j’ai commencé une formation à la MFR La Saillerie pour devenir assistant de vie auprès des familles et en parallèle je travaille à Anjou Accompagnement dans le cadre d’un contrat professionnel. L’Association m’a également permis de suivre une formation langue des signes, c’était super intéressant j’ai hâte de la mettre en pratique !
La reconversion : tout un défi !
Se reconvertir est un sacré défi mais j’aime ça ! On se lance dans l’inconnu, il faut trouver sa voie et ce qui nous anime. Si quelqu’un me questionne sur le métier d’assistant de vie auprès des familles, je lui dirais que si tu n’aimes pas l’humain, ne fais pas ce métier-là ! Et puis on travaille durement mais l’avantage c’est que certains weekends sont libres.
Aujourd’hui, ce qui me plait dans mon métier c’est de bâtir une relation de confiance avec les autres, de les aider à retrouver de l’autonomie dans les actes essentiels. Je suis aussi attaché à la transmission : c’est une valeur forte en cuisine que je retrouve aussi dans les métiers d’aide à la personne. Plus tard je serais heureux d’accompagner les stagiaires, de leur transmettre des savoir-faire.
J’ai le plaisir du travail bien fait, j’aime ce métier et ça se ressent dans mes interventions !