Du commerce à auxiliaire de vie sociale

Maryline, auxiliaire de Vie depuis 2010

De 1994 à 2010, j’ai travaillé dans le commerce sur diverses missions. J’ai souhaité transposer le sentiment d’utilité que j’avais dans ce domaine vers un métier tourné vers l’aide à la personne.

Se former pour accompagner au mieux…

En 2010, j’ai été recrutée en tant qu’auxiliaire de vie sociale. En 2013, mon employeur m’a fait confiance et m’a proposée de passer mon Diplôme d’Etat d’Auxiliaire de Vie Sociale (DEAVS) que j’ai obtenu en 2014. Cette formation m’a permis d’acquérir de nombreuses compétences telles que les techniques d’aide à la personne, l’aide aux transferts, l’aide à la toilette, l’habillage…

AVS : La Mary Poppins du quotidien !

Ce que j’aime dans mon métier c’est la diversité de mes missions. Chaque journée est différente. Je peux commencer par accompagner une personne pour se lever, réaliser sa toilette et l’aider à prendre son petit déjeuner. Il est 10h00 et j’arrive chez une autre personne pour entretenir son logement et faire ses courses. Sans plus tarder, je viens préparer le déjeuner chez un autre usager. Ma journée se poursuit par un accompagnement à la promenade pour se terminer par une aide au change. Dans chacune des situations que je rencontre, le soutien relationnel est très important. Comme mes collègues, je dois déployer une multitude de compétences et trouver les clefs pour m’adapter à chaque personne : l’intervention est UNIQUE et PERSONNALISEE.

Un épanouissement personnel et professionnel

Depuis 11 ans que j’exerce ce métier, j’ai gagné en confiance en moi. Le métier m’a permis de mieux me connaître et d’être reconnue dans mon travail. J’ai la chance d’exercer auprès de nombreux professionnels qui gravitent autours de l’usager (IDE, médecin, kiné…) ce qui permet un partage de connaissances.

Ce métier nécessite de donner de sa personne aux personnes accompagnées et d’en recevoir autant : une parole, un geste, un sourire sont autant de reconnaissance qui me font dire que je suis à ma place !